Les solutions
Les différents types de dispositifs d’assainissement non collectif
Au-delà du simple clivage entre « filières traditionnelles » et « filières agréées » qu’on trouve dans les textes de loi applicables, on peut répartir les dispositifs ANC (Assainissement Non Collectif) en
4 grandes familles :
- Le dispositif ANC le plus connu est certainement la fosse toutes eaux, qui a succédé à la « fosse septique » des générations antérieures, avec son épandage (tranchées d’épandage, filtre à sable,…). Ces « filières traditionnelles » font appel au pouvoir épurateur du sol, dans lequel des bactéries digèrent les matières contenues dans les eaux usées. Ces systèmes présentent deux inconvénients majeurs :
- leur emprise au sol, qui est, pour une maison d’habitation des dizaines de mètres carrés et pour un camping ou Etablissement Recevant de Public souvent des centaines de mètres carrés,
- la nécessité de recycler le sable d’assainissement au bout de 10 à 20 ans – soit une facture supplémentaire de dizaines de milliers d’euros et qu’on a fréquemment tendance à oublier au moment de la mise en place du dispositif.
- Les filières compactes, qui remplacent le sable par un massif filtrant de zéolithe, de coco ou de laine de roche, reposent sur un principe similaire à celui des filières traditionnelles. Leur emprise au sol est plus réduite, mais leur coût est souvent rédhibitoire et les risques de colmatage ne sont pas négligeables.
- Les systèmes alternatifs – filières plantées de roseaux et toilettes sèches – ont un « petit côté écolo sympa », hélas occulté par un entretien des plus contraignant. Il faut y consacrer une surface (des centaines de mètres carrés) inutilisable pour autre chose, et on devra tenir compte de visites régulières pour alterner l’alimentation des filtres verticaux et vérifier le bon fonctionnement et prévoir le faucardage des roseaux chaque année. Les autres inconvénients sont notamment le risque de sous-charge de l’installation lors de la mise en service (problème de colonisation par les roseaux), les risques de colmatage, à la fin de l'hiver, par une hauteur importante de dépôts organiques non minéralisés à la surface du filtre, et donc une moindre oxygénation du milieu et la période de plantation conseillée entre avril et octobre, entraînant un manque de souplesse dans la mise en eau d’installations neuves.
- Les micro-stations d’épuration ont une emprise au sol extrêmement réduite, ce qui leur confère un énorme avantage. En outre, les Micro-stations ont le grand avantage de réaliser la totalité des étapes du prétraitement et du traitement au sein d'un seul et unique dispositif étanche. Elles rejettent des eaux déjà épurées dans le sol, au lieu d'eaux simplement prétraitées comme c'est le cas des filières traditionnelles ; on les qualifie donc souvent de « procédés écologiques ».
Une micro station d’épuration est une fosse toutes eaux, améliorée, compartimentée, de manière à ce que l’eau qui y circule, subisse des traitements capables de la clarifier, par des procédés de décantation, d’aération et d’oxygénation.
La meilleure solution: la MICRO-STATION
Le meilleur moyen d’être en conformité avec la loi en vigueur tout en prenant l’option d’une installation efficace reste notre
micro station d’épuration.
- Un dispositif peu encombrant : Une cuve moitié moins grande qu’une fosse septique et comme la micro station est agréée pour déverser les eaux traitées directement dans l’environnement sans réalisation d’un champ d’épandage, le volume des travaux de terrassement est limité.
- Un dispositif sans odeur : contrairement à la fosse toutes eaux, la micro station n’a pas besoin d’une conduite d’évacuation de ces gaz.
- Un dispositif écologique : dans la mesure où tout le processus se fait par le travail naturel des bactéries présentes dans les eaux usées, la micro station d’épuration n’utilise aucun produit chimique.
- Une solution largement éprouvée et fiable : des dizaines de milliers déjà en fonctionnement en France et en Europe.
- La solution la plus économique : contrairement à l’installation d’une fosse septique : un simple drain souterrain en sortie de la station est suffisant, donc vous évitez les coûts (souvent énormes) des travaux de terrassement d’un champ d’épandage.
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Principe de fonctionnement d’une Micro-station
L'intérieur du réservoir est divisé en trois bassins de traitement dans lesquels différentes colonies de bactéries agissent à la purification des eaux usées. Le système fonctionne en trois étapes.
Phase 1 : Bassin de décantation primaire
La décomposition anaérobique a lieu dans le bassin de décantation primaire dans lequel sont introduites les eaux usées. L'importance du volume de ce bassin tampon augmente la phase de décantation des eaux usées. La décantation se produit lorsque les matières solides les plus lourdes se déposent au fond du bassin pour créer une boue ou lorsque les matières solides plus légères, comme les graisses ou les huiles, flottent à la surface de l'eau pour créer une écume. Plus de 70% des matières solides sont décantées dans la zone de décantation primaire. La décomposition anaérobique commence à se réaliser et améliore la qualité de l'eau. Un système de clarification retient la boue, la filtre dans le bassin de décantation primaire et permet à l'eau de passer dans la zone d'aération.
Phase 2 : Bassin d’oxygénation (traitement)
La phase 2 se déroule dans le bassin d'aération où une aération submergée combine les principes du biofilm et les processus de boues activées. Des colonies de bactéries, naturellement présentes dans ce milieu, peuplent les filtres plastiques spécialement conçus. Dans le bassin d'aération, les filtres présentent une surface de travail étendue. Comme le liquide s'écoule lentement à travers les filtres, les bactéries se nourrissent des impuretés les faisant ainsi disparaître du liquide. Ces bactéries sont en suspension dans l'air qui est fourni en continu à partir d'un compresseur débitant un fort volume d'air à basse pression. Le compresseur se trouve en partie supérieure de l'unité. L'air est fourni à travers un système de diffusion qui fragmente l'air en bulles qui seront dispersées dans la zone d'aération. La circulation continuelle des eaux usées à l'intérieur de la zone d'aération signifie que les eaux usées sont passées à travers les filtres, assurant ainsi une très grande efficacité de traitement. Le liquide purifié passe ensuite dans le bassin de décantation finale.
Phase 3 : Bassin de clarification
Le liquide qui s'écoule du bassin d'aération dans le bassin de décantation finale peut transporter de petites quantités de bactéries. Avant d'être évacuées du système, ces matières solides doivent être séparées du liquide. Du fait de la vitesse d'écoulement du liquide qui se trouve une nouvelle fois ralenti et la longueur du cheminement, les bactéries se déposent au fond du bac, comme la boue, grâce à un système de renvoi des boues qui les expédie dans le premier bac.
Avantages concurrentiels
- Faibles coûts de maintenance d’entretien et de fonctionnement
- Fonctionnement silencieux
- Efficience de traitement de 96% (DBO, DCO, NH4+, MES) et haute qualité du rejet.
- Garantie de 20 ans sur la cuverie
- Pas de nuisance d’odeur
- Faible fréquence de vidange des boues.
- Emprise au sol extrêmement réduite
- La solution la plus économique
Le même principe de fonctionnement s'applique pour les microstations de tailles supérieures, qu'elles soient monocuves :
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